Montiès Jean-Jacques

Gaillan Jean Baptiste

Belard Etienne

Rouzes Jacques

Binot Antoine

Marsal Germain

Aillères Guillaume

Lacherez André

Bordes Jean

Durand Jean Saturnin

Abribat Pierre

Dauriac Paul

Dirles Jean

Capber Pierre

Eychenne Jean

Dorio Jean

Ducros Gustave

Sancholle Jean

Meissl Ernest

Boltar Stephan

Paris Pierre

Mestre Jean

Vialèles Georges

Sarrau Etienne

François Malabre

Pierre Durand

Julien J.M. Barens

Guillaume Aillères

Jacques Rouzès

Victor Forgues

Le recensement et l’analyse des noms figurants sur le monument aux morts du cimetière, sur les tombes au tour du monument, sur la plaque commémorative de l’église, ceux qui figurent sur les bases de données du ministère de la défense et des armées et sur les registres d’état civil de la Mairie, pour des personnes étant nées à Seysses ou ayant résidé à Seysses, fait apparaître 70 noms dont :

• Monument aux Morts et tombes : 47 noms, dont 36 pour 14-18, 1 pour 1925-1928, 7 pour 39-45, 3 pour l’Algérie.
• Plaque de l’église : 48 noms dont 42 pour 14-18, 4 pour 39-45, 2 pour l’Algérie.
• Nous avons trouvé 17 noms qui ne figuraient ni sur le monument ni sur la plaque : Aillières Antoine, Baqué, Bardalou, Bouffartigues, Doumenjou, Fontes, Lacroix, Puntous, Sudre Jean Marie, Turroc, Vidal, Villeneuve pour 14-18, Audirac François pour 1925-1928, Garaud et Laslandes Georges pour 39-45 et Canfrancq et Mestre Gerald pour l’Indochine.

Né le 26 janvier 1880 à Seysses.

Cultivateur

Soldat au 143^ième RI, matricule 1707

Mort pour la France le 2 novembre 1914 à Wytschaete (Belgique) (au sud d’Ypres).

Transcrit le 23 mai 1918 à Saint Lys

Il figure sur le monument de St Lys

Son beau-frère, seyssois, Géraud Lebas est tué à la bataille de Dornack en Alsace le 19 août 1914.

Né le 6 juillet 1895 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 342^ième RI, matricule 353

Mort pour la France le 21 avril 1917 à Ville-sur-Coutance dans l’ambulance 11/16 des suites de blessures de guerre.

Décoration : Croix de Guerre – Etoile de bronze.

Il est inhumé au cimetière de Ville-sur-Cousances dans la Meuse, cette nécropole nationale créée en 1916 regroupe les tombes de 912 français.

Transcrit le 27 juillet 1917 à Seysses.

Nécropole Nationale de Ville-sur-Cousances
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/ville-sur-cousances 

Né le 13 mars 1890 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 9^ième RI, matricule 578

Mort pour la France le 21 septembre 1914 à Wargemoulin-Hurlus dans la Marne

Transcrit le 25 janvier 1915 à Lamasquère

https://archives.marne.fr/ark:/86869/q2370np4wm1k/0b2f9799-ab35-42a6-9281-90c57386f86c

Né le 9 janvier 1880 à Seysses (état civil vérifié)

Cultivateur

Soldat au 283^ième RI, matricule 46

Blessé le 22 septembre 1914 à Mouilly dans la Meuse (plaie par balle au poignet gauche).

Mort pour la France le 9 mars 1916 à Chattancourt dans la Meuse.

Transcrit le 25 juillet 1916 à Savères (31).

En 1916, dès le début de la bataille de Verdun, Chattancourt est constamment bombardé.
Le 6 mars 1916 à 7h, les Allemands lancent leur attaque sur la rive gauche de la Meuse. A partir de la fin de l’hiver, les combats sont violents au nord de Chattancourt, sur les collines du Mort-Homme (cote 295) et de la Cote 304. Le village est réduit à un amas de ruines.

Ainsi tout au long du printemps, les deux camps vont s’acharner avec agressivité, en gagnant ou en perdant à tour de rôle du terrain.

https://tranchee-verdun.com/chattancourt/

Né le 22 mai 1888 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 20^ième bataillon de chasseurs à Pied, matricule 646

Mort pour la France le 28 mai 1918 à Fismes (Marne).

Transcrit le 29 septembre 1921 à Seysses

2ième bataille de la Marne du 27 mai au 6 août 1918. Fismes 1918, les écoles. https://imagesdefense.gouv.fr/fr/fismes-marne-les-ecoles-legende-d-origine.html

Né le 7 mars 1897 à Sainte Foy de Peyrolières (Haute-Garonne)

Cultivateur, domicilié à Seysses

Soldat au 129^ième RI, matricule 1599

Mort pour la France le 25 janvier 1916 à l’hôpital mixte d’Aurillac (Cantal) d’une congestion pulmonaire.

Transcrit à Sainte Foy de Peyrolières le 26 janvier 1916.

Hôpital militaire français pendant la Première Guerre mondiale. Source : carte postale

Né le 3 février 1881 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 24^ième RI Coloniale, matricule 786

Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Blaise-sous-Arzillières (Marne)

Marié à Scribe Maria

Transcrit le 22 mai 1920 à Seysses

Né le 13 février 1881 à Labastidette (Haute-Garonne)

Sabotier rue de la République à Toulouse (1911)

Sergent Fourrier au 96^ième RI, matricule 2021

Mort pour la France le 15 mars 1916 à Pontavert (Aisne)

Transcrit le 2 août 1920 à Toulouse

Nécropole nationale de Pontavert

En mars 1916, les Allemands s’emparent du bois. Sur l’Aisne, l’ennemi ouvre, le 10, un feu d’artillerie sur les positions françaises de l’arête du Chemin des Dames, depuis le hameau de Troyon à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Craonne, jusqu’à Berry-au-Bac. Après plusieurs heures de bombardement, les Allemands occupent un saillant formé par les lignes françaises. Un combat très vif a lieu ; depuis le 10, la canonnade n’a pas cessée dans cette région. Certains soldats du 96e régiment d’infanterie refusent de monter en ligne, quatre d’entre eux seront fusillés à Roucy. C’est au cours de l’un de ces combats que, le 17 mars 1916, le poète Guillaume Apollinaire reçoit un éclat d’obus. Atteint à la tête, il est évacué puis trépané. Affaibli par sa blessure et l’opération, il succombera de la grippe espagnole en novembre 1918.

Né le 26 juin 1874 à Seysses

Prêtre

Soldat à la 6^ième section d’infirmiers, matricule 2034

Mort le 12 mai 1917 à Bouvancourt dans l’ambulance 3/54 Vaux Varennes (Marne) des suites de blessures de guerre.

 Inhumé à Cormicy (Marne), Nécropole nationale La Maison Bleue : Tombe 4930.

Citations :  Croix de guerre avec étoile de bronze – Médaille militaire : “Brancardier brave et dévoué, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités. Mort glorieusement pour la France, le 12 mai 1917”

En 1911 il était curé de Lahitère où il vivait avec ses parents et son neveu.

Transcrit le 16 octobre 1917 à Lahitère (Haute-Garonne)

https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark:/14707/wh4trszkq15n/6601bc03-66b4-417e-8fc2-739021399d42

Né à Muret le 6 août 1882

Cultivateur

Soldat au 417^ième RI

Mort pour la France le 20 juillet 1916 à Estrées (Somme), matricule 511

Dernier domicile à Seysses avec ses parents. Marié à Fabres Alexandrine.

Transcrit à le 22 août 1920 à Seysses.

La bataille de la Somme en 1916, lors de la Première Guerre mondiale, a opposé les Alliés britanniques et français aux Allemands, à proximité de la Somme, essentiellement dans le département de même nom. Il s’agit de l’une des tragédies les plus sanglantes du conflit. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Somme#/media/Fichier:Tank_preparing_to_advance_at_Flers-Courcelette_15-09-1916_IWM_Q_5574.jpg

Né à Seysses le 9 mai 1895

Cultivateur

Soldat au 21^ième bataillon de chasseurs à pied, matricule 370

Mort pour la France au cours du bombardement du 9 mars 1916 à Douaumont (Meuse).

Identifié en 1931 par sa plaque d’identité et précédemment inhumé au Ravin de la Couleuvre (Meuse), son corps a été transféré au cimetière de Douaumont par les soins du service d’état civil de la Meuse. N° de la tombe 10953.

Célibataire, domicilié à Seysses

Transcrit à le 17 août 1918 à Seysses.

  La bataille de Verdun (février à décembre 1916), tranchée. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Verdun#/media/Fichier:French_trench_battle.jpg

Né le 21 octobre 1893 à Castelsarrasin (Tarn et Garonne)

Etudiant en droit

Soldat au 80^ième RI, matricule 1236

Mort pour la France le 24 septembre 1914 au bois de la Voisogne (Meurthe et Moselle) à 16 heures sur le champ de bataille.

Fils de Charles Maurice Chansou et d’Antoinette Bessières domiciliés à Seysses

Transcrit le 26 avril 1915 à Seysses.

http://treziers.oc.free.fr/1418/1418arnaud.htm

Né le 11 octobre 1884 à Céreste (Alpes-de-Haute-Provence)

Mécanicien

Conducteur au 3^ième ETEM (Train), escadron du Train des Equipages militaires, matricule 1914.

Mort pour la France le 28 février 1919 à Lille (Nord) des suites d’une maladie contractée en service (pneumonie double, vraisemblablement la grippe espagnole).

Breveté vélocipédiste en 1906

Le 28 juillet 1919, sa veuve a reçu un secours de 150 francs du 3^ième Escadron du train.

Il avait épousé le 25 septembre 1909 Teulé Marie-Jeanne à Marseille.

• En 1921, elle réside au 20 rue de la République à Seysses avec ses deux filles Paulette et Marguerite.
• En 1931, elle réside au 3 rue d’Orléans (Boltar) à Seysses avec ses parents et une de ses filles Marguerite.
• En 1936, sa fille Marguerite réside rue d’Orléans (Boltar) à Seysses avec ses grands-parents, elle va devenir institutrice, elle décèdera à Toulouse le 19 juin 1965.

Son nom figure sur la plaque commémorative de l’église de Seysses.

Transcrit à Lille (Nord) le 8 septembre 1920.

https://www.histoire-passy-montblanc.fr/histoire-de-passy/de-la-prehistoire-au-xxie-s/la-guerre-de-1914-1918/autres-affectations-des-soldats-de-passy-en-14-18/les-passerands-engages-dans-le-train-des-equipages-militaires/

Né le 31 août 1882 à Toulouse Lardenne.

Cultivateur

Il épouse Eugénie Gaillan le 24 novembre 1903 à Seysses.

Soldat au 88^ième RI, matricule 413

Mort pour la France le 8 août 1915 à Saint Nicolas (Pas de Calais)

Médaille Militaire à titre posthume. « Brave soldat, courageux et plein de sang-froid, blessé mortellement à son poste de combat. Croix de guerre avec étoile de bronze ».

Transcrit le 7 mai 1924 à Bragayrac (Haute Garonne)

Saint Nicolas (Pas-de-Calais)
https://www.facebook.com/photo/?fbid=2068950419796202&set=a.587044474653478

Né le 9 juillet 1877 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 32^ième RIT, 4^ième compagnie, matricule 31

Mort pour la France le 3 janvier 1918 dans l’ambulance 3/72 au château de Vaux (commune de Chaudefontaine dans la Marne). Maladie contractée en service.

Exhumé du château de Vaux et inhumé à la Nécropole Nationale de Sainte Menehould (Marne).

Transcrit le 2 mars 1918 à Seysses

Nécropole Nationale de Sainte Menehould (Marne) https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/sainte-menehould

Né le 6 octobre 1885 à Carbonne

Cultivateur

Il épouse en 1912 Marie Allières née à Frouzins qui réside à Seysses en 1931.

Prisonnier le 24 août 1914, interné à Koenigsbourg. Rapatrié le 30 juin 1917.

Hospitalisé à l’asile d’aliénés de Toulouse du 19 septembre au 20 novembre 1918, jour de son décès.

Né le 15 août 1892 à Seysses

Cultivateur

2^ième canonnier conducteur au 256^ième Régiment d’artillerie, 21^ième batterie, matricule 99

Mort pour la France le 28 octobre 1918 à l’ambulance 12/8 Ferme la Fay (Aisne).

Citation : « A été grièvement blessé le 28 octobre 1918, alors qu’il mettait sa pièce en batterie sous un violent bombardement avec mépris absolu du danger ».

Décoration : Croix de guerre étoile d’argent, a droit au port de la fourragère avec écusson : 256^ième RAC

Transcrit le 18 août 1919 à Seysses

https://archives.somme.fr/ark:/58483/tpmv8b6j1nzl/53f70f46-0b3c-4264-b6fb-63c9d56431ff

Né le 26 décembre 1881 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 296^ième RI, matricule 840

Mort pour la France le 6 juin 1915 à Aix-Noulette (Pas de Calais)

Marié à Elizabeth Couzi

Transcrit le 26 mai 1920 à Toulouse

https://www.wikipasdecalais.fr/index.php?title=Fichier:Aix-Noulette_ruines_1915.jpg

Né le 29 juin 1888 à Montseron, Labastide de Sérou (Ariège)

Cultivateur

Dernier domicile à Seysses

Soldat au 1^er Régiment de Chasseurs, 14^ième escadron matricule 439

Mort pour la France le 9 février 1919 à Saint Lys (grippe infectieuse).

Domicilié à Seysses avec son épouse Marceline Apollonie Dupeysset au 17 rue de la Poste

Frère de Dorio Pierre mort le 2 octobre 1914.

https://www.france.tv/france-2/infrarouge/2775709-la-grippe-espagnole-la-grande-tueuse.html

Né le 3 août 1890 à Castelnau Durban (Ariège)

Cultivateur

Soldat au 7^ième RI, matricule 591

Parti aux armées le 10 août 1914, fait prisonnier le 22.

Mort pour la France prisonnier le 2 octobre 1914 et inhumé à Magdebourg (Allemagne), suites de blessures de guerre.

Transcrit le 5 avril 1920 à Seysses

Domicilié à Seysses, frère de Dorio Jean-Pierre mort le 9 février 1919

Né le 14 septembre 1889 à Seysses

Etudiant en droit

Il est né rue du Binos où son père instituteur résidait.

Brigadier au 3^ième régiment d’Artillerie de Campagne, matricule 670

Mort pour la France le 12août 1917 à Mort-Homme (Meuse).

Transcrit le 10 janvier 1918 à Plaisance du Touch

Les opérations devant Verdun, le dégagement de Verdun, Juin à octobre1917
http://jburavand.free.fr/site19141918V/infanterie/RI42/dix.htm

Né le 15 mars 1898 à Toulouse de père inconnu

Agriculteur

Domicilié à Seysses chez Saint André Bernard son tuteur.

Pupille de l’assistance publique

Soldat au 59^ième RI, matricule 455

Mort le 1^er juillet 1919 d’une tuberculose pulmonaire à l’hôpital St Nicolas à Issy les Moulineaux.

Transcrit à Seysses le 2 juillet 1919.

Né le 16 décembre 1895 à Seysses

Cultivateur

Soldat 1^ère classe au 412^ième RI, matricule 386

Blessé le 21 septembre 1916

Mort pour la France le 20 août 1917 à Glorieux (Meuse)

Cité à l’ordre du Régiment N°172 du 7 juillet 1917 : « Très bon fusilier : le 27 juin a contribué par son calme et la précision de son tir à mettre en fuite une patrouille ennemie qui s’était avancée jusqu’à notre réseau ».

Croix de guerre avec étoile de bronze

Médaille militaire

Transcrit le 20 novembre 1921 à Seysses

Nécropole nationale de Verdun “Glorieux”. © ECPAD

Né le 13 mars 1883 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 96^ième RI, matricule 736

Blessé le 3 août 1915 (plaie pénétrante)

Mort pour la France le 5 décembre 1915 à Tahure (Marne)

Transcrit le 24 février 1916 à Seysses

Tahure 1915, la Bataille de Champagne.

Né le 6 décembre 1879 à Castex (Ariège)

Boulanger au N°2 rue de la République à Seysses (recensement 1911)

Il avait épousé une Seyssoise, Marie Louise Daram le 13 août 1908.

Soldat au 17^ième section de commis et ouvriers d’administration, matricule 1296

Décédé le 14 novembre 1918 à l’hôpital militaire de Foix d’une pleurésie purulente.

Transcrit le 15 novembre 1918 à Castex (Ariège).

Né le 25 mars 1895 à Seysses

Employé de commerce

Soldat au 53^ième RIC, matricule 399

Mort pour la France le 1^er octobre 1915 à Souain (Marne)

Transcrit le 1^er décembre 1917 à Seysses

Le village de Souain (Marne) en 1915

Né le 4 mars 1889 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 14^ième RI, matricule 766

Mort pour la France le 27 mai 1915 à Souchez (Pas-de-Calais)

Transcrit le 30 décembre 1917 à Seysses

L’offensive en Artois en mai 1915 (Souchez)
http://chtimiste.com/batailles1418/1915artois1.htm

Né le 30 mai 1888 à Seysses

Laitier

Il est né à la métairie de la Poumarède à Seysses où ses parents travaillaient

Soldat au 58^ième RI, matricule 1633

Mort pour la France le 10 avril 1915 à l’hôpital temporaire de Châlons-sur-Marne des suites de blessures de guerre.

Transcrit au registre des décès de Toulouse

https://archives.marne.fr/ark:/86869/jm0ksr4qwnzl/08844f5c-d9ab-4a6a-b54e-41adc12f524a

Né le 13 avril 1884 à Montpezat (Gers)

Cordonnier au N°2 de la rue du Presbytère (Bergeaud) à Seysses où il vit avec ses parents.

Soldat au 125^ième RI, matricule 777

Mort pour la France le 10 mai 1916 à Esnes (Meuse) côte 304

Transcrit le 11 août 1916 à Seysses

Monument de la côte 304
À Esnes-en-Argonne https://histoiredeguerre.canalblog.com/archives/2012/10/31/5791622.html https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d0/Cote_304.jpg

Côte 304 Avocourt, du 5 Mai 1916 au 21 Mai 1916, le 125eme RI va entrer dans la fournaise de Verdun. Affecté en compagnie de son régiment frère le 114ième RI, et épaulé par le 296ième RI, le 125ieme aura pour mission de reprendre, les positions perdues, s’y maintenir, de pousser en avant. Position stratégique, la cote 304 mouvement de terrain jumeau du Mort Homme, sera perdue le 5 mai. Reconquise le 6 reperdue puis reprise le 7…Des aviateurs en observation au-dessus de ces positions avaient indiqués à l’époque que le ciel était obscurci jusqu’à 800 mètres au-dessus du sol. Avec un effectif au départ de 66 officiers, 2530 sous-officiers et hommes de troupe, il sera relevé le 12 mai et aura laissé 671 officiers sous-officiers caporaux et fantassins hors de combat (tués, blessés et disparus), Il se verra, tout comme le 114^ième, décerner une citation à l’ordre de l’armée. Bon nombre de ses hommes tués et enterrés sur place n’ont pu être relevés à l’issue des combats et reposent anonymement dans les ossuaires ou encore sous cette terre.

Né le 12 février 1885 à Issus (haute-Garonne)

Cultivateur

Il épouse Clémence Puntous le 14 septembre 1912, sœur de Puntous Jean Antoine Seyssois mort à Verdun en 1916.

Domicilié à Seysses chez Mr Thomas à La Motte

Soldat au 296^ième RI, matricule 358

Mort pour la France le 28 juin 1915 à Bully Grenay (Pas-de-Calais)

Transcrit le11 décembre 1915 à Seysses

Bully Grenay, campagne d’Artois 1915
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark:/14707/vdzcp95t72qg/41430215-2635-489d-8ae0-1336618b972f

Né le 11 février 1888 à Seysses

Cultivateur

Domicilié au N°5 rue de la Canette (rue Savignol) et Marié à Maria Frutié le 10 février 1914, il aura un fils Georges François qui naîtra le 20 décembre 1914, 3 mois après le décès de son père.

2^ième canonnier conducteur au 57^ième RA, 11^ième batterie, matricule 630

Mort pour la France le matin du 15 septembre 1914 à la bataille de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne).

Transcrit le 28 mai 1915 à Seysses

Les batailles de Champagne – 1914-1918
Après la contre-offensive franco-britannique de septembre 1914 sur la Marne et l’échec de la “Course à la mer”, la guerre de mouvement disparaît sur le front ouest. Pour se protéger du feu de l’artillerie, les belligérants s’enterrent.
https://www.geneanet.org/cartes-postales/view/178729#0

Né le 19 février 1897 à Arras (Pas-de-Calais)

Aide mineur

Soldat au 144^ième RI, 2^ième bataillon, 6^ième compagnie, matricule 4695

Mort pour la France le 18 avril 1917 au combat du plateau de Paissy, sud d’Ailles (Aisne).

Médaille de la Victoire.

Domicilié à Seysses où est né un de ses frères en 1916.

Transcrit le 7 juillet 1917 à Seysses

Paissy, un village troglodytique ravagé sur le chemin des Dames
https://www.chemindesdames.fr/fr/ressources/en-images/videos/paissy-un-village-troglodytique-ravage

Né le 1^er juillet 1889 à Seysses

Cultivateur

Il est né au quartier Couloume où ses parents habitaient.

Caporal au 80^ième RI, matricule 700

Mort pour la France le 20 août 1914 au bois de Vulcain, Rorbach les Dieuze (Moselle)

Transcrit le 9 juillet 1920 à Lamasquère

Combat du bois de Vulcain.
Ce 20 août, ils auront fait la guerre 15 jours seulement, dont 14 de marche et de contre-marches. Ils sont tombés le 1er jour d’affrontement de ce régiment.

Né à Seysses le 3 septembre 1884

Cultivateur

Caporal au 214^ième RI, matricule 819

Mort pour la France le 8 septembre 1914 à Ippécourt (Meuse)

Marié à Joséphine Montauban

Transcrit le 22 novembre 1920 à Seysses

La bataille de Revigny est une bataille de la Première Guerre mondiale se déroulant du 6 au 10 septembre 1914 au cours de la bataille de la Marne
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark:/14707/cx0hwp9z4m8k/770362dd-2ceb-4a11-a4fc-ca80d1f19407

Né le 29 septembre 1873 à Saint Sulpice (Haute-Garonne)

Sabotier

Soldat au 133^ième RI Territoriale, matricule 1913

Mort pour la France le 6 juin 1915 à Burnhaupt-le-Haut (Alsace) suites de blessures de guerre

En 1911 il est sabotier au N°4 de la place Guillermin, marié à une Seyssoise Marie Lafaille, ils ont 35 ans tous les deux.

Transcrit le 30 juillet 1915 à Muret

La gare de Burnhaupt 1915

Né le 31 mars 1887 à Pau

Voyageur de commerce

Caporal au 83^ième RI, 3^ième Cie, matricule 947

Mort pour la France le 28 août 1914 à Raucourt (Ardennes), disparu au combat.

Marié le 18 avril 1912 à Seysses à une Seyssoise Joséphine Sudre

Transcrit le 31 décembre 1920 à Pau

Les 27 et 28 août 1914, les journées les plus meurtrières de ce combat dans les Ardennes.
Comme lui, son fils Georges mourra au champ d’honneur au début de la 2ième guerre mondiale le 8 juin 1940. Une plaque évoque leur mémoire sur le caveau d’Eugène Lacoste leur cousin.

Né le 22 novembre 1885 à Seysses (état civil vérifié)

Cultivateur

Il est né au domaine de Fourcq où ses parents étaient cultivateurs

Sergent-Major au 35^ième RI, matricule 851

Mort pour la France le 19 août 1914 à Dornack (Alsace)

Citations : Sergent-Major brave et d’un dévouement absolu, est tombé glorieusement pour la France en entrainant ses hommes à l’attaque de Dornack.

Décorations : Médaille militaire, Croix de guerre avec étoile d’argent.

Transcrit le 17 avril 1917 à Seysses

Son beau-frère, seyssois, Antoine Aillières sera tué en Belgique le 2 novembre 1914.

Bataille de Dornack, prise et perte de Mulhouse (août 1914)

Le 19 août 1914, au début de la Première Guerre mondiale, la bataille de Dornach oppose les Allemands et les Français dans le quartier de Dornach à Mulhouse, ville alors incorporée au Reich de Guillaume II depuis la défaite française de 1870.

https://jacquotboileaualain.over-blog.com/2015/08/prise-et-perte-de-mulhouse-aout-1914.html

Né le 11 février 1877 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 133^ième RIT, matricule 78

Mort pour la France le 22 mars 1916 à Psannesthiel (Alsace, sud-ouest de Mulhouse) suites de blessures de guerre.

Marié à Seysses le 9 novembre 1900 avec Guillemin Marie

Il va habiter Cugnaux en 1911 avec son épouse et son fils Jean.

Transcrit le 19 juillet 1916 à Cugnaux

Il figure sur le monument aux morts de Cugnaux.

Il est inhumé dans le carré communal de la nécropole de Diefmatten (tombe N°18)
https://forum.pages14-18.com/search.php?keywords=diefmatten&t=31648&sf=msgonly

Né le 4 novembre 1892 à Couzeix (Haute Vienne)

Cultivateur

Adjudant au 8^ième Régiment de tirailleurs Indigènes, 8^ième Régiment de Zouaves

Campagnes de Tunisie, Maroc et Allemagne.

Citations :

« Chef de section de mitrailleuses intrépide, énergique et courageux. A fait preuve des plus belles qualités de sang-froid, de bravoure et de décisions au cours de toutes les affaires auxquelles il a pris part notamment pendant les attaques des 24 octobre et 15 décembre 1916 ».

Décorations :

Médaille militaire

Médaille du Nichan Iftikhar (Tunisie)

Croix de guerre Belge

Croix de guerre avec palme et étoile de bronze.

Blessé le 26 octobre 1916 à Douaumont (séton par balle région scapulaire droite.

Blessé le 27 octobre 1917 à Chavignon (Aisne), contusions multiples.

Décédé le 22 octobre 1922 à Seysses où il était en convalescence à son domicile rue du chemin Français à Seysses.

8ième Régiment de zouaves https://8zouaves.blogspot.com/

Né le 15 septembre 1896 à Seysses

Boucher

Soldat au 126^ième Régiment d’infanterie, matricule 387

Mort pour la France le 10 mars 1917 à 20 heures aux tranchées de Maisons en Champagne devant Beauséjour (Marne) sur le champ de bataille.

Décorations :

Médaille militaire à titre posthume

Croix de guerre avec étoile de bronze

Citations :

Soldat brave et courageux. Belle attitude au feu. Tombé à son poste combat le 10 mars 1917 devant Beauséjour.

Il est inhumé à la Nécropole Nationale de St-Thomas-en Argonne, tombe individuelle N° : 3812

Transcrit le 21 mai 1917 à Seysses

Ruines de la ferme de Beauséjour (Marne) en 1917
https://forum.pages14-18.com/mesimages/2547/img708a.jpg

Né le 8 février 1894 à Rieumes

Cultivateur

En 1911, il habite avec sa mère et sa sœur au 21 rue de la croix du plan (Marie Curie) à Seysses.

Soldat au 96^ième RI, matricule 377

Mort pour la France le 30 septembre 1915 à 15 heures à Tahure en Champagne (Marne)

Transcrit le 13 avril 1916 à Seysses

Le village disparu de Tahure octobre 1915
http://aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr/2013/10/10/le-7-octobre-1915-les-combats-de-la-ferme-navarin-et-de-la-butte-de-tahure/

Né le 22 juillet 1892 à Seysses 

Cultivateur

Soldat au 283^ième RI, matricule 121

Mort pour la France le 7 mars 1916 à 9 heures à Chattancourt (Meuse)

Transcrit le 8 mai 1916 à Seysses

Tombe au cimetière de Seysses

Chattancourt se situe sur la rive gauche de la Meuse à une quinzaine de kilomètres de l’Ossuaire de Douaumont. Dès le début de la guerre, les soldats français cantonnent dans ce village. En mars 1916, Chattancourt qui se situe au pied de la colline du Mort-Homme se retrouve en 1^er ligne et stoppera définitivement l’avance allemande, lors de la bataille de Verdun.

Tranchées de Chattancourt
https://tranchee-verdun.com/la-tranchee/

Né le 17 septembre 1877 à Seysses

Brassier

Ses parents étaient de Fonsorbes, il est né au lieu-dit Sébastopol à Seysses

Soldat au 344^ième RI, matricule 173

Mort pour la France le 25 août 1916 devant Verdun (Meuse)

Citations :

Cité à l’ordre de la Brigade 732 du 344^ième RI, le 17 avril 1916 : excellent soldat, courageux et dévoué, le 16 avril 1916 dans un violent bombardement s’est porté spontanément au secours d’un de ses camarades enseveli sous un abri.

Décorations :

Croix de guerre avec étoile de bronze

Transcrit le 26 octobre 1918 à Tournefeuille

La bataille de Verdun s’est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 sur les hauteurs nord de la ville de Verdun. Dix mois pendant lesquels, Français et Allemands se sont affrontés. De par son ampleur et la violence des combats menés, cette bataille marque un des temps forts de la Grande Guerre dont elle représente le paroxysme des combats. Elle résume à elle seule la Première Guerre mondiale dans toutes ses composantes et fait de Verdun son lieu de mémoire emblématique.

https://memorial-verdun.fr/fr/ressources/la-bataille-de-verdun

https://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/07/30/26002-20140730ARTFIG00077-verdun-la-bas-c-est-sans-limite-la-bataille-c-est-l-enfer-dechaine-1916.php

Né le 31 janvier 1885 à Gargas (Haute-Garonne)

Etudiant

Sous-Lieutenant au 284^ième RI, matricule 888

Mort pour la France le 12 avril 1915 à Manheulles (Meuse)

Blessures :

Le 20 juin 1905 a été désarçonné et atteint de contusions à la cuisse et entorse du pied gauche.

Le 13 avril 1908 a été désarçonné et atteint de contusions et plaies contuses de la face et entorse du poignet gauche.

Le 31 octobre 1911 a été atteint d’une large plaie contuse au menton et de plaies multiples à la face.

Transcrit le 14 février 1918 à Toulouse

Ses beaux-parents (Triadou), sa veuve et sa fille sont venus s’installer à Seysses après la guerre au N°14 de la rue du Binos (Forgues).

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=69557&start=10

Né le 25 juillet 1882 à Lamasquère

Cultivateur

Résident à Seysses, marié à Seysses le 20 novembre 1906 avec une Seyssoise Anne Brousse

Soldat au 8^ième régiment de génie, matricule 410

Décédé le 10 juin 1916 au centre psychiatrique de Dury-les-Amiens (somme), maladie en service « Cachexie nerveuse », état lypémaniaque résultant de circonstances de guerre. Mort pour la France

Inhumé en 1916 à Seysses

Transcrit le 13 juin 1916 à Seysses

Né le 2 septembre 1894 à Seysses

Employé de commerce

Caporal au 80^ième RI, matricule 2000

Blessé le 5 janvier 1915 (pieds gelés)

Mort pour la France le 30 septembre 1915 au bois Marteau près de Massiges (Meuse)

Transcrit le 18 juillet 1921 à Toulouse

Bois du Marteau près de Massiges
https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultat_geoportail.php?id_lieu=345

Né le 14 octobre 1892 à Seysses

Cultivateur

Soldat au 59^ième RI, 6^ième Cie, matricule 130

Mort pour la France le 11 décembre 1914 à 9h45 sur le champ de bataille d’une balle dans le cœur au combat du « Four de Paris » (Marne)

Transcrit le 16 août 1915 à Seysses

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/le-four-de-paris-marne-la-ferme-et-la-route-goudronnee-vue-vers-la-chalade-legende-d-origine.html

Né le 24 avril 1891 à Roquettes sur Garonne

Cultivateur

En 1911 il habite avec ses parents au lieu-dit « Poncin-Sébastopol » à Seysses.

Caporal au 59^ième RI, matricule 453

Mort pour la France le 4 septembre 1914 à l’hôpital de Brienne le Château (Aube) des suites d’une blessure de guerre, plaie à la jambe, tétanos.

Inhumé au carré militaire du cimetière communal de Brienne le Château (ossuaire 1)

Transcrit le 15 septembre 1914 à Brienne le château (Aube)

Hôpital mixte de Brienne le Château
https://somme-bellefontaine.fr/2023/08/13/ils-avaient-20-ans-en-1914-la-famille-buire-de-doingt/

Né le 6 novembre 1887 à Cintegabelle (Haute-Garonne)

Cultivateur

Habite à Seysses en 1912

2ème canonnier au 176^ième Régiment d’Artillerie de Tranchées, matricule 39

Mort pour la France le 28 octobre 1918 à l’hôpital complémentaire 59 à Bar le Duc (Meuse), courbature grippale.

Inhumé à la Nécropole Nationale de Bar-le-Duc (Meuse), tombe 1727

Figure sur les monuments aux morts de Cugnaux et de Seysses.

Citations :

Le 29 août 1917 : Canonnier très brave ayant toujours montré le plus grand mépris du danger particulièrement le 14 août ou malgré un violent bombardement a continué à ravitailler sa pièce en bombes à découvert les boyaux étant obstrués.

Décoration :  Croix de guerre

Transcrit le 1^er octobre 1919 à Cugnaux

Nécropole Nationale de Bar-le-Duc
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/bar-le-duc

Né le 17 mars 1889 à Seysses

Epicier place Guillermin

Beau-frère de François Pierre Laslandes Mort pour la France le 28 août 1914.

Soldat au 14^ième RI, 3^ième Cie, matricule 169

Mort pour la France le 15 septembre 1914 à Perthes-les-Hurlus (Marne), des suites de blessures de guerre sur le champ de bataille.

Transcrit le 17 avril 1917 à Seysses

Perthes-les-Hurlus (village disparu) aujourd’hui rattaché à Souain
https://archives.marne.fr/ark:/86869/rh5bfmg803ql/b12c60af-805f-4e8a-b8b1-405c5eccfce7

Né le 14 septembre 1895 à Seysses

Ajusteur

Soldat au 54^ième RI, matricule 1086

Mort pour la France le 25 septembre 1916 à Bouchavesnes (Somme).

Blessé le 25 septembre 1915 à Souain, plaie superficielle à la main gauche par éclat d’obus.

Blessé le 22 juin 1916, plaie à la cuisse droite par éclat d’obus.

Citation :

Cité à l’ordre N°124 de la 13^ème division du 24 octobre 1915 : soldat très courageux et plein d’entrain, a été frappé mortellement en se portant à l’assaut le 25 septembre 1916.

Décoration : Croix de guerre avec étoile d’argent

Médaille militaire

Inhumé à la Nécropole Nationale de Raucourt (Somme), tombe 841

Transcrit le 1^er mai 1917 à Toulouse

En 1916, Rancourt et les deux communes frontalières, Sailly-Saillissel et Bouchavesnes, sont l’objet de violents combats. Le secteur de Rancourt est une cible stratégique française. Des affrontements opposant les troupes françaises et allemandes les 24- 25 septembre 1916 aboutissent à des pertes effroyables dans les deux camps.

Né le 5 janvier 1885 à Seysses

Comptable aux grands magasins Lapersonne, place Esquirol à Toulouse

Caporal au 166^ième RI, matricule 1419

Mort pour la France le 11 août 1917 à la ferme Constantine, Moronvilliers (Marne)

Citation :

Citation à l’ordre du Régiment le 25/12/1917 : très bon soldat. Chef de pièce pendant 10 mois à la compagnie., s’est toujours fait remarquer par son initiative et sa belle conduite au feu. A été tué le 11/11/1917 à la ferme de Constantin en assurant le ravitaillement de sa compagnie.

Figure sur la plaque commémorative de la Basilique Saint Sernin à Toulouse.

Transcrit le 31 octobre 1918 à Toulouse

Les restes du village de Montovilliers
https://mairiepontfavergerm.fr/galerie/

Né le 19 septembre 1881 à Montaigu-de-Quercy (Tarn et Garonne)

Cultivateur

Soldat au 143^ième RI 9^ième compagnie, matricule 828

Mort pour la France le 24 juillet 1918 en captivité en Allemagne.

Fait prisonnier le 26 novembre 1914, il restera 4 ans en captivité à Münster Westphalie (Allemagne) et sera transféré en 1918 au Lazaret de Witten Westphalie où il décèdera le 24 juillet 1918 d’une maladie contractée en captivité. (Vraisemblablement la grippe espagnole).

Lieu de sépulture : Sarrebourg (57 – Moselle), Nécropole nationale des Prisonniers de guerre 1914-1918 : tombe N° 3980.

Son dernier domicile était à Seysses. Catholique, il était marié à Cournou Marie.

Transcrit le 26 juin 1921 à Seysses

Prisonniers de guerre français au camp de Münster (Westphalie) en 1914
http://jpbro.unblog.fr/2017/12/07/les-prisonniers-de-guerre-francais-en-allemagne-1914-1918/comment-page-1/

Né le 6 novembre 1885 à Seysses

Roulier

Soldat au 80^ième RI, matricule 1374

Mort pour la France le 31 octobre 1914 à Wytschaëtte (Belgique)

Transcrit le 26 juillet 1920 à Toulouse

Vue de Wytschaëtte
https://digital.nls.uk/first-world-war-official-photographs/archive/74547050

Né le 15/09/1900 à Carbonne (Haute-Garonne)

Adjudant dans l’armée de l’air au 39^ième groupe d’aviation.

Mort accidentellement le 20 mars 1928.

Marié à Seysses le 18/06/1927 à Seysses avec Vrillac Camille Marie Madeleine née le 28/02/1907 à Poitiers (fille de Vrillac Alcide et Demontiers Camille).

« Jeune pilote d’un allant admirable, le 3 mai 1921assurant la protection d’une colonne en marche, n’a pas hésité malgré un feu violent à diriger son avion et descendre à très basse altitude pour mieux remplir sa mission. Ayant reçu 2 balles dans le moteur a été obligé d’atterrir à proximité de notre première ligne, a fait preuve d’un grand sang-froid. »

« Sous-officier pilote d’un courage exemplaire, volontaire pour toutes les missions au cours des différentes opérations auxquelles il a pris part dans la région d’Ouezzan à Bektrit, n’a jamais hésité à voler à faible altitude pour rendre nos bombardements plus efficaces malgré le feu nourri d’adversaires remarquablement adroits. »

Décorations : Chevalier de la Légion d’Honneur le 20 mars 1928

En 1928 il est Pilote d’essai à Villacoublay, il va mourir accidentellement lors d’un vol d’essai à l’hôpital de Chaville Versailles.

Il est inhumé à Seysses avec son fils Gerald mort en Indochine.

Héros de la Libération 1908 – 1944

Il est né à Gargaro[1] (Italie), province de Gorizia, le 12 décembre 1908 de Josef (Giusepe) Boltar (1859-1943) et Amalija (Amélie) Cerne (1864-1952). Il a eu 2 frères et 2 sœurs :  Alojz, Franc, Kristina et Pavlina.

[1] La ville de Gargaro (aujourd’hui Grgar), est situé en Slovénie dans la province de Nova Gorica

Militant communiste, il fuit l’Italie fasciste et émigre en Corse où il va épouser à Bastia le 25 juin 1931 Biteznik Eugénia (21 ans) elle aussi originaire de Gorizia. Ils auront deux enfants Casimir né le 9 octobre 1931 et Henri né le 6 décembre 1932 à Montauban.

En 1936 il habite Cugnaux avec sa femme et ses deux enfants au quartier de Goubard (proche de Francazal). Il travaille à la Société Pyrénéenne comme charpentier.

Quartier Goubard à Cugnaux

[1] La ville de Gargaro (aujourd’hui Grgar), est situé en Slovénie dans la province de Nova Gorica

Engagé comme résistant dans les Francs-Tireurs Partisans et la Main d’œuvre Immigrée (FTP – M.O.I.), mouvement antifasciste, il va intégrer la 35^ème Brigade, 3402^ème compagnie de Toulouse ville, du 1^er juillet 1943 au 1^er juillet 1944 jour de son arrestation.

Cette 35^ème Brigade créée le 3 mai 1942 est uniquement composée de résistants étrangers (Polonais, Italiens, juifs…), parmi eux le Polonais Mendel Langer, francisé en « Marcel Langer », guillotiné le 23/07/1943, qui donnera son nom à la Brigade en octobre 1943.

Plus tard la Brigade deviendra le groupe « Philippe ».

Membres de la 35ème Brigade (musée de la Résistance) – Stéphane Boltar au centre.

Les nazis arrivent à Toulouse le 11 novembre 1942 et cette Brigade sera chargée de lutter contre l’occupant en réalisant des opérations de sabotages, attentats, propagande, libération de prisonniers…

Stephane Boltar fera partie de l’Etat Major de la 35^ème Brigade sous le grade de Lieutenant. En mai 1944, il assumera la responsabilité des actions militaires sous l’alias : « Georges Stéphane ».

Il va être arrêté le 1^er juillet 1944 par la Gestapo alors qu’il était porteur d’un pli secret (dont il va réussir à se débarrasser) et qu’il s’apprêtait à effectuer un sabotage au pont des Demoiselles.

Il sera incarcéré à la prison Saint-Michel où, interrogé et torturé, il saura garder le silence, ce qui évitera l’arrestation de plusieurs autres membres de l’organisation. Fusillé le 18 août 1944 dans les caves du siège de la Gestapo (rue des Martyrs), son corps, comme celui de cinq autres victimes, sera retrouvé dans les jardins de la villa.

Une plaque figure aujourd’hui à l’angle de la rue des Martyrs de la Libération et de l’allée Frédéric Mistral saluant le sacrifice des cinq Héros de la Libération.

Il habitait Cugnaux (où une rue porte son nom). En 1944 les bombardements alliés ciblant l’aérodrome de Francazal, sa maison, proche de l’aérodrome, sera détruite. Il déménagera alors avec sa famille à Seysses, aux Aujoulets. Ce sera son dernier domicile.

Après son décès, l’institutrice des Aujoulets, Mme Yvonne Lacoste, organisera une cagnotte pour soutenir sa veuve et ses enfants.

A la Libération, jour de fête le 20 août, la municipalité de Seysses décide de rebaptiser des rues avec les noms des morts pour la liberté. La rue d’Orléans (le Grand chemin) devient la rue Stephane Boltar.

Emplacement de la plaque commémorative

Né le 21-05-1912 à Seysses (31 – Haute-Garonne, France), son père était propriétaire à Moulas.

Soldat au 11^ème RI, matricule 495

Mort pour la France le 25 mai 1940 (Bois de Sy) (Ardennes)

28 ans et 4 jours

Célibataire, en 1936 il habitait au 19 rue Nationale (rue du général de Gaulle).

A la Libération, Jour de fête le 20 août, on rebaptise les rues avec les noms des morts pour la liberté. La rue Maubec devient la rue Victor Cazeneuve.

L’artillerie Française installée au bois de Sy

Le combat de Stonne : en mai 1940, l’armée Française essaie de résister à la grande offensive allemande dans les Ardennes. Cette bataille, surnommée le « Verdun de 1940 », verra un déluge de feu d’artillerie et de bombardements aériens sur les troupes Françaises.

Le 11° RI est chargé de la défense du Bois de Sy qui domine la vallée du ruisseau des Armoises et se trouve face aux hauteurs de Tannay et des positions ennemies.

Né le 07-10-1912 à Villate (31 – Haute-Garonne, France)

Mort pour la France le 17-05-1940 (Ronquières, Belgique)

27 ans, 7 mois et 10 jours

Soldat au 143^ième RI

Marié à Madeleine Guiraud en 1914, ils auront un enfant Odette née en 1939.

En 1938 il travaille à l’ONIA, il est caporal de réserve. Le 3 septembre 1939 il est mobilisé et part pour le front de l’Est. Affecté au 143ème Régiment d’infanterie de Narbonne, composé en grande partie d’hommes du Midi, de 30 ans de moyenne d’âge. La mission de son régiment est de couvrir la frontière de l’Est, ce dont il s’acquitte parfaitement avant d’être mis au repos dans le Nord près de Cambrai. Mai 1940 il embarque pour la Belgique dans un train qui subit les attaques de bombardiers allemands. L’arrivée à Tubize au sud de Bruxelles se fait aussi sous les bombes qui firent beaucoup de victimes chez les civils. Après une marche longue et pénible, il arrive à Pied’eau, près de Ronquières où se trouve la position de la Compagnie. Les nouvelles du front ne sont guère rassurantes. Le 17mai, l’artillerie allemande se déchaîne dans un véritable déluge de feu. C’est ce jour-là que Victor perd la vie, coupé en deux par un obus. Après avoir battu en retraite, son régiment fut fait prisonnier quelques jours après. Odette n’avait que 13 mois. Son père ne l’avait vu qu’une fois lors d’une permission.

Décédé à Pied’eau, inhumé à Ronquières, son cercueil, non sans mal et maintes démarches, fut ramené en France en 1972, au cimetière de Seysses, commune où réside sa fille Odette.

A la Libération, Jour de fête le 20 août, on rebaptise les rues avec les noms des morts pour la liberté. La rue du Binos devient la rue Victor Forgues.

Né le 19-04-1920 à Seysses (31 – Haute-Garonne, France)

Mort pour la France le 18-02-1942 (au large du Panama – dans le golfe du Mexique, Panama)

21 ans, 9 mois et 28 jours

Quartier-maître armurier sur le Surcouf (sous-marin)

18 février 1942 : 130 sous-mariniers disparaissent à bord du Surcouf

Après son appareillage des Bermudes, pour rallier les FNFL de l’océan Pacifique en passant par le canal de Panama, le Surcouf, commandé par le capitaine de frégate Blaison, disparaît dans la nuit du 18 au 19 février 1942, dans le golfe du Mexique, à 75 milles dans le nord-est de Colon.

Selon une commission d’enquête américaine, le Surcouf aurait été abordé et coulé accidentellement par le cargo américain Thomson-Lykes.

Une autre hypothèse évoque une méprise et l’attaque, suivie de la destruction du Surcouf par des avions américains qui l’auraient pris pour un sous-marin allemand. En effet, L’US Air Force avait déjà attaqué, dans la zone des Caraïbes, des sous-marins allemands dont les incursions y étaient connues.

Né le 30-06-1913 à Pau (64 – Pyrénées Atlantique), France

Soldat au 117e régiment d’artillerie lourde (117e RAL)

Mort pour la France le 8 juin 1940 à Cutry (Aisne) suite à un bombardement.

Comme son fils père François, il mourra au champ d’honneur au début de la 2ième guerre mondiale le 8 juin 1940. Une plaque évoque leur mémoire sur le caveau d’Eugène Lacoste leur cousin au cimetière

Né le 29-10-1924 à Toulouse (31 – Haute-Garonne, France)

Décédé le 12-06-1944 (Pibrac, 31 – Haute-Garonne, France)

19 ans, 7 mois et 14 jours

Victime civile

Une tombe au cimetière de Seysses évoque sa mémoire

Né le 19-02-1906 à Seysses (31- Haute-Garonne, France)

Mort pour la France le 18-06-1940 (Morre, 25 – Doubs, France)

34 ans, 3 mois et 27 jours

Unité : 92e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (92e GRDI)

Journalier marié à Joséphine Lamarlère, habitant 17 rue de la canette à Seysses

A la Libération, Jour de fête le 20 août, on rebaptise les rues avec les noms des morts pour la liberté. La rue de la Canette devient la rue Jean-Pierre Savignol.

Transcrit à Seysses le 20 novembre 1942

Tué au combat le 18/06/1940 à Morre dans le Doubs (lieu-dit :  Le Trou-au-Loup)

 Le Trou-au-Loup, Route de Maiche face au n° 1bis – “A nos morts 18 juin 1940” – En ce haut lieu des cavaliers du 52e Groupe de Reconnaissance de Division d’Infanterie et du 9e Régiment de Spahis Algériens aux ordres du Colonel SOUBIROV ont arrêté pendant 7 heures une puissante colonne blindée ennemie.

Né le 29 février 1928 à Chaville (Hauts-de-Seine) fils de Jean Clément Mestre et de Camille Marie Madeleine Vrillac.

Il figure sur le recensement de 1931 de Seysses au N°1 rue de la Canette (rue Savignol) (maison Monfraix). Il y venait passer ses vacances dans la maison de ses grands-parents.

Aviateur

Mort pour la France le 26-07-1948 à Gia Huynh, province de Bien-Hoa (Indochine)

20 ans, 7 mois  

Il est inhumé dans le caveau familial à Seysses.

Son père Mestre Jean Clément qui avait épousé une Seyssoise, adjudant dans l’armée de l’air puis pilote d’essai, est mort accidentellement lors d’un vol d’essai à Villacoublay en mars 1928.Il aura connu son fils Gerald à 1 mois.

Acte de décès transcrit à Montpellier (Hérault le 14 décembre 1948)

Plaque sur le caveau du cimetière de Seysses où le père et le fils sont inhumés.

Né le 24-02-1939 à Seysses (Haute-Garonne)

Célibataire, il travaillait à l’ONIA et devait rejoindre l’exploitation familiale à son retour d’Algérie.

Mort pour la France le 19-05-1961 à Tiaret (Algérie)

22 ans, 2 mois et 22 jours

Inhumé dans le caveau familial à Seysses.

Il est le frère ainé de Suzanne Sarrau (épouse Sutto Christian)

Né le 03-08-1932 rue de la République à Seysses

Caporal au 12^ième RIC

Mort pour la France le 01-03-1957 à Batna (Algérie)

24 ans, 6 mois et 29 jours